Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Actes manqués

Actes manqués
  • Toutes ces réparties, ces paroles, ces actes perdus, dont, a postériori nous aimerions tant être l'auteur mais dont le temps a effacé la pertinence ou "Comment vivre au présent antérieur ? "
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
1 août 2006

Toutes les questions que j'aurais voulu lui poser...

AM2 : le vélo

v_loJ'ai deux gros défauts qui, malheureusement, se cumulent parfois : je fais du vélo dans Paris et j'ai un sens aigu de la justice, ou du moins du comment elle devrait être appliquée par les forces de l'ordre.

J'ai en effet tendance à considérer les policiers comme des surhommes, des gens capables de détecter chaque faute, chaque infraction et surtout prompt à verbaliser le mauvais citoyen. Enfin, du moins, c'est comme ça que j'imagine le policier idéal. policier 

Je suis, je dois le reconnaître, dans l'utopie totale. Un petit exemple d'acte manqué pour illustrer mes propos. Mais que l'on ne se méprenne pas : je ne souhaite pas tenir ici un discours conservateur, vilipendant les mauvais citoyens. Ceux que j'accuse, ce sont ceux qui sont censés faire appliquer la loi et qui 1/ ne le font pas 2/ se considère de plus au-dessus de tout ça.

Je rentrais donc de mon travail, heureux d'avoir accompli ma mission quotidienne... bon, pas crédible.
Bref, j'étais de mauvaise humeur après une journée qui m'avait semblé aussi improductive que les autres, après 20 minutes de vélo à manquer de me faire renverser par les rois de la route, quand j'arrivai à un carrefour, au croisement du Pont portant le nom d'un homme politique qui est parti faire du boudin quand il n'a pas obtenu le sénat qu'il voulait et de l'autoroute urbaine que constituent les quais de la Seine. A cet endroit un feu, devant le feu un policier chargé de réguler la circulation.
CdGC'est alors qu'un des automobilistes décide de nous faire profiter d'un concert en klaxon majeur, dans l'unique but de faire avancer de deux mètres le véhicule de devant, parce que quand même, deux mètres, merde, quoi.
Et là, je vous annonce une révélation pour les automobilistes : le klaxon est interdit à Paris sauf en cas de situation d'urgence.
Alors voilà, j'ai craqué : je suis allé voir le flic buleur pour lui annoncer qu'en bon représentant de la loi, il conviendrait qu'il explique à ce mélomane que son comportement était répréhensible.

La réponse fut aussi implacable qu'inattendue : "allez-le-lui dire vous-même". Ce sur quoi, ce charmant policier me tourna le dos et fit mine de se concentrer avant sa séance prochaine de pantomime. Je restai bouche bée.

Cet homme s'était-il déjà retrouvé en tenue de péquin moyen, d'autant plus à vélo, tentant d'expliquer à un automobiliste surexcité qu'il n'avait pas le droit d'utiliser son avertisseur ? Ce policier avait-il conscience de la mission qui lui avait été confiée lorsqu'il s'était déplacé au tribunal pour être assermenté ? Quelle valeur pouvait-il bien donner à son travail ? Quelle considération pour les cyclistes puis-je en déduire ? Ce type a t il suffisamment d'intelligence pour comprendre que l'on ne peut qualifier de dénonciation ce que je venais de faire ?

Un post entier serait nécessaire je pense pour expliquer à nombre de policiers que la dénonciation telle qu'on l'entendait dans les années 40, basée sur des critères ethniques ou religieux, n'a rien à voir avec le fait de dénoncer une personne parce qu'elle viole la loi de manière délibérée et peut mettre en danger la vie d'autrui ou nuire à la société.

C'est pas drôle. Non, ce n'est vraiment pas drôle.

Publicité
Publicité
31 juillet 2006

Le premier acte manqué

AM 1 : La création de mon premier blog...

J'ai en effet à plusieurs reprises hésité avant de me lancer. Non que je ne sois pas victime de nombreux actes manqués, mais le temps et surtout un manque d'information technique pathétique ont ralenti ma progression vers la blogosphère.temps

Sous la pression d'un blogeur qui aimait bien mes commentaires, j'ai tenté une première fois : alors, un blog, comment ça marche ? Comme toute vrai quiche en informatique, j'ai, de manière complètement déraisonnable, fait confiance à mon fournisseur internet. Je ne citerai pas son nom, mais sachez qu'à chaque fois que je vois son égérie, je pense à Marianne (celle qu'est sur les timbres, pas ma voisine). Plusieurs minutes s'écoulèrent pendant lesquelles je persistais à vouloir trouver le début d'une explication du comment inonder de mes reflexion un monde avide de vie par procuration...

J'ai donc créé une page... tout en demeurant incapable de la remplir de quoi que ce soit !

Et le monde continua à tourner pendant des mois, inconscient de tout ce que je souhaitais lui raconter, et me laissant l'opportunité d'accumuler les posts manqués.

Publicité
Publicité
Publicité